Knack in Asia: Poursuite du trip vers le bout du monde

Ce matin, on prend un petit déjeuner très sympa en compagnie de trois jeunes de métropole, installés depuis octobre 2012 à Nouméa. Ils font de l'escalade et ont aussi dormi ici (une aire aménagée sur le site des grottes de Koumac). Ils partagent leur jus d'oranges frais et leur noix de coco coupée à la machette, tandis qu'on leur offre du pain brioché et de la confiture. C'est tout de suite plus marrant de prendre un petit déjeuner comme ça :-)

On quitte notre aire pour rejoindre la ville de Poum, dernière ville au nord de la Grande Terre, avant la pointe extrême nord de l'île. Il n'y a pas grand chose à Poum, et les plages sont avec du sable noir. Du coup, on poursuit notre route jusqu'au Relais de Poingam. Là, on peut dire qu'on est au bout du bout, ou encore au bout du monde. Un sentier de randonnée permet de voir les marais salants du coin. On décide de le suivre. Il est très instructif, car des petits panneaux expliquent la faune et la flore des environs, et le fonctionnement du marais salant de Kô. On se régale car on a droit à une vue splendide sur l'océan, ses îlots, la végétation tout autour. A un point de vue, on a droit à une vue à 360°. Partout, la mer d'un bleu turquoise est présente. C'est vraiment magnifique.

Puis, on ira déjeuner en bord de mer. Le sable est blanc, mais moins fin qu'à l'îlot Maître, ou qu'en Asie. Je tente une incursion dans l'eau, armée de mon masque et de mon tuba. Je ne vois pas de poissons et encore moins de coraux :-( Faut dire que la grande barrière de corail est à 40 kms au large... On en profite pour lire un peu.

On reprend ensuite la route en sens inverse. La vue sur les montagnes rouges ou vertes, selon les cas, est spectaculaire. On se croirait en Australie ou au Far West ! En plus, en cette fin de journée, la lumière est vraiment belle et donne aux montagnes des allures de gros blocs de pain d'épices :-) Les beaux paysages se succèdent tout au long du chemin, on s'arrête souvent pour admirer et prendre des photos.

Il est déjà l'heure de planter la tente, ou plutôt de jeter la tente deux secondes :-) On n'a pas envie de chercher, donc on retourne au même endroit qu'hier soir. Et on retombe sur les mêmes qu'hier, nos amis "escaladeurs". Eux aussi apprécient bien cet endroit.

Demain, on va essayer de rejoindre enfin Hienguène, c'est pentecôte, les barrages sont en congés :-)