Visite de la ferme aux papillons et de jolis temples

Ce matin, on a mis le réveil pour pouvoir partir pas trop tard pour la ferme aux papillons. Sur la carte, ça semble à l'extrême nord-ouest de l'île donc assez loin de Georgetown en bus congélo. Mais avant ça, on se pointe à 9h30 pétantes devant la boulangerie, le rideau est encore fermé. On peut dire qu'on a fait l'ouverture :-)  Finalement, on choisit une brioche appétissante. Les croissants, ce sera pour lundi car c'est fermé le dimanche. Ca ne change pas beaucoup de l'Alsace :-)

 

Ensuite, on avait trouvé des informations sur internet concernant une carte "my cad card" qui offre la gratuité sur les bus pendant une semaine et des réductions sur les entrées des principaux sites touristiques. On arrive au terminal de bus, où il était précisé qu'on pouvait se procurer la dite carte. On demande aux policiers, à la dame du comptoir d'information, aux compagnies de bus, à une caissière dans une épicerie, aux agences de voyage, bref personne ne voit de quoi on parle. Yannick finit par appeler la ferme aux papillons, leur site web parlait aussi de cette carte... Et on nous apprend qu'il s'agit en fait de la carte d'identité nationale des Malais ! Ben nous v'la bien :-) Pas de réduction du coup, on n'est pas encore Malais, lol.

 

Puis, direction la ferme aux papillons en bus congélo. On a trouvé une astuce, apportez toujours 4 sachets avec vous pour boucher les aérations qui soufflent pile poile la clim sur votre tête. Et ça m'a permis de faire une nouvelle florençade "aux grands remèdes les grands moyens" ;-) Il faut traduire : "aux grands maux, les grands remèdes", enfin je crois...

 

La route longe la mer, certaines plages ont l'air pas mal mais les énormes hôtels se les sont accaparées. La ferme aux papillons est très sympa. Il y a une multitude d'espèces, pas farouches du tout et très photogéniques. Ils ont reconstitué une jungle, même avec la moiteur, parsemée de petits bassins avec d'énormes poissons. Mais on peut aussi y voir un gros lézard, un iguane, des serpents, des mille-pattes, des grenouilles, des scorpions, des mantes religieuses... Un peu cher mais ça vaut le détour, même en bus congélo.

 

 

 C'est la chenille qui redémarre !

 Un genre de papillon feuille

 Le papillon feuille une fois déployé

 Même pas peur !

 

Au retour, on sort du congélo à mi-chemin pour aller visiter deux temples. L'un est bouddhiste et thaï. On y trouve un bouddha couché de 30m de long, et derrière lui, beaucoup d'urnes funéraires avec la photo et le nom du défunt, son année de naissance et de décès. Eh bien, ils ne meurent pas vieux d'après les dates. Le riz, ça ne conserve pas.

Le temple birman juste en face était encore plus beau. On peut y admirer tout un tas de bouddhas en marbre, chacun représentant un pays d'Asie. Il y a plusieurs petits temples dans l'enceinte, dont un de plusieurs étages. Ca nous a bien plu.

 Bouddha couché de 30m de long

 Urnes funéraires

 Bouddhas en marbre

 Temple birman

 

Au milieu du bassin, des récipients tournent : "prospérité", "beau mariage"... Il faut jeter une pièce dans le récipient pour que ça se réalise. Yannick a tiré dans "beau voyage" !

 Bouddha birman

 

Retour en bus congélo vers l'hôtel, on doit même se faire un thé pour se réchauffer, c'est dire ! Ce soir, on teste un restau indien végétarien, dans le quartier Little India, Woodlands (merci Emmanuelle :-)). On choisit différents plats, car à vrai dire, on ne comprend rien à la carte. Eh bien, on s'est régalés ! On a rarement mangé aussi fin pour de la cuisine indienne. On a testé le paper dosai, une sorte de crêpe très fine et très croustillante de 80 cm de long. C'est simple, il prend toute la table :-) On a aussi goûté une autre crêpe un peu gonflée et cuisinée au beurre, du riz biryani aux légumes, des pois chiches en sauce, des patates aux épinards, tout cela agrémenté de différentes sauces, toutes plus bonnes les une que les autres, et de lassi. Le tout pour la modique somme de 9,83 euros à 4 :-) Il n'y avait pas assez de place sur la table pour tout poser, lol...

 

Après ce festin, une marche digestive s'impose !